Ils ont fait leurs Alya à Metz

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Orit, 43 ans, 2 enfants, responsable RH à Nancy, Parisienne d'origine et installée à Metz depuis 3 ans

« Parisienne depuis toujours, je saturais  : les transports, la pression de la grande ville, le stress… j’aspirais à un environnement à taille humaine et une autre qualité de vie.
Dans mon entreprise, un poste se libère à Nancy à l’été 2013. Rapidement (en fait, au fil des échanges avec Chantal au téléphone :-)), nous réalisons que si on veut maintenir les enfants (7 et 11 ans) en école juive, le choix de Metz s’impose, quitte à ce que j’aie un peu de trajet. Alors en 1.5 mois, on déménage et on arrive à Simhat Torah.

Très vite, on est accueilli par les membres de la communauté  : à la CIM, à la synagogue, à l’école… très vite, on nous invite les chabat et on se sent entourés ! Dans une petite structure, les enfants s’adaptent vite et on est aux petits soins pour eux  –  avec moins de 10 enfants par classe, c’est presque du cours particulier. Aujourd’hui, mon aîné a pu intégrer avec 2 ans d’avance un des meilleurs lycées du département, tout en gardant son identité. Nous avons trouvé des amis qui sont une 2e famille, et l’entraide n’est pas un vain mot. Le foot avec le macabi le dimanche, les EI pour l’été, les fêtes organisées par la CIM, des conférences, des événements culturels… Par ailleurs, la ville est agréable à vivre : le bonheur de tout avoir à portée de main ou en moins de 10 min de voiture ! Les commerçants souriants (des soldes sans bousculade…), le temps de vivre.

Alors si vous aimez l’agitation sans fin, le bruit, la pollution et la course permanente, ne venez pas !! Nous, en tout cas, on reste ! »

Shaï, 14 ans, Parisien d'origine et installé à Metz depuis 3 ans

« J’ai toujours été éduqué dans un univers juif (gan, maternelle, primaire, collège). Ma venue à Metz n’a fait que confirmer ce choix et l’a même renforcé. J’ai trouvé à Metz tout ce dont j’avais besoin pour m’épanouir :  amis, activités (foot, Krav Maga…), vie juive.
Depuis mes 7 ans, j’étais aux EEIF et j’ai pu confirmer cet engagement à Metz avec le groupe local Metz Elie Bloch. En arrivant, j’ai acquis une 2e année d’avance, ce qui ne m’a pas du tout désavantagé dans mon parcours scolaire, bien au contraire. 2 ans après mon arrivée ici, j’ai fêté ma bar Mitsvah avec toute ma famille (Paris, Jerusalem) dans cette communauté qui nous a, avec ma famille, si chaleureusement accueilli. Maintenant au lycée, et grâce à cette communauté, je peux conserver mon identité juive tout en poursuivant mes études.

Je voudrais remercier cette communauté qui nous a si vite accuelli et dans laquelle nous sommes si bien intégrés. »

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father and son celebrating passover reading the Hagada

Mickael, avocat fiscaliste au Luxembourg, venu à Metz en 2002 en provenance de la région parisienne

famille et traditions
« Mon épouse et moi, saturés par l’environnement parisien, étions en recherche d’un cadre nouveau pour notre famille de 5 personnes.

Pratiquants et ouverts, nous désirions trouver une communauté proposant un bon niveau scolaire pour nos enfants, en Kodesh et Hol ainsi que les « services » traditionnels d’une communauté digne de ce nom (synagogues, bet hamidrash, mikvé, rabbanout etc).
A vrai dire nous ne pensions pas trouver notre bonheur en France et la Providence nous a orientés vers le Luxembourg… Or il se trouve que la communauté frontalière la plus proche du Grand Duché est précisément Metz…, dont je n’avais jamais entendu parler alors.

rav-bambergerLa Providence tenait-elle en son bec un fromage ? Je l’ignore mais j’ai découvert l’existence de la Com’ de Metz en inspectant la Hashgaha du regretté Rav Bamberger (Zatsal), Dayan de Metz, figurant sur un fromage que j’achetais pour mes enfants.

Partant, je contactais cette Com et découvrais avec surprise son histoire millénaire et son rôle majeur dans l’histoire juive française, ses structures scolaires et religieuses, sa forte culture et l’incomparable qualité de vie qu’elle nous apporterait.
La ville de Metz elle-même est d’une grande beauté, ville d’eau, ville fleurie, cité historique particulièrement propre et paisible.
J’étais donc par l’odeur alléché… et 9 années après ma découverte, l’ex-famille parisienne continue de penser que le ramage vaut le plumage.

A bon entendeur… ».

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Myriam, mère au foyer, 5 enfants, arrivée à Metz en 2009

« En 2009, quand mon mari m’a annoncé qu’il était muté à Metz… Pour moi Parisienne et bien implantée dans ma communauté, je me voyais partir pour PLOUCLAND. C’était bien, sûrement pour y passer des vacances car il y avait sur place une communauté et une boucherie cachère. Mais soyons sérieux, pas pour y vivre… Pas assez grand, pas assez dynamique, quasiment inconnu, pas de resto, enfin le trou quoi… PLOUCLAND!!!… 

Nous sommes arrivés le 10 août 2009. Le chabbath qui a suivi, le Rav Bamberger z »l et sa femme nous ont apportés la quasi-totalité de notre chabbath en guise de bienvenue et pour nous laisser un maximum de temps à notre installation et avoir tout de même un chabbath digne de ce nom. Notre premier chabbath était donc avec le week-end du 15 août. Un ami est venu nous rejoindre pour continuer notre installation le dimanche et là, quelle ne fut pas sa surprise. Cette si petite communauté était capable d’avoir non pas 1 mais 3 minyanim effectifs ce week-end là ! Pas mal pour PLOUCLAND !
Le temps était radieux… et pour la première fois depuis 7 ans, je sortais chabbath avec mes 4 enfants dont la dernière avait à peine 3 mois. Et oui, je commençais à voir les choses différemment, la vie de province avait des facettes insoupçonnées à Metz. Avec son EROUV, j’ai commencé à retrouver une dimension du chabbath que j’avais perdue depuis longtemps à Paris : le plaisir de sortir, d’être invitée et d’inviter, celui aussi inconnu d’aller à la synagogue le chabbath avec des enfants en bas âges.

Le mois qui a suivi, j’ai reçu beaucoup de coups de fil de mes amis parisiens : « Ca va ? Tu ne te sens pas trop enterrée ? Si vous avez envie de revenir… Pas de souci … ». Même l’école de mon aînée m’avait dit : « Si vous revenez, ne vous en faites pas, on aura une place pour votre fille et votre fils ». A toutes ces personnes, je me suis surprise à leur répondre que cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi détendue. Je me sentais en vacances ! Une vie plus cool, avec ses plus et ses moins. Des horaires de province incompréhensibles (tout fermé entre midi et deux, fermeture le soir au plus tard à 19h – depuis, selon les zones d’activités, ce n’est plus tout à fait vrai). Mais d’un autre côté, en voiture, je pouvais sillonner la ville de long en large en moins de 15 minutes, pas de problème de stationnement. Je pouvais faire des dizaines de choses en un minimum de temps, ce qui est impensable à Paris.
Dans le mois qui a suivi, la COMMUNAUTÉ a organisé plus d’activités de toutes sortes qu’en 6 mois dans une synagogue parisienne ! Les gens nous ont très vite intégrés, la solidarité n’était pas juste celle du Rav Bamberger et de sa femme mais de toutes les personnes. C’est une communauté extrêmement structurée, conviviale et accueillante forte de ses institutions religieuses, éducatives, sportives… que nous avons trouvée.

A tel point que, lorsque l’on m’a demandé de témoigner, je n’ai pas hésité et je l’affirme haut et fort : il est vrai qu’à Paris, on peut facilement conjuguer le verbe AVOIR mais ici c’est le verbe ÊTRE que l’on apprend à conjuguer sans fioritures et de tout son être ! »

Julien, directeur financier, 4 enfants, arrivé en 2015 en provenance de Paris

« L’année dernière, on m’a proposé un poste au Luxembourg, mais pas question de partir sans trouver une école juive pour nos enfants.
On nous a parlés de Metz mais à vrai dire, je ne connaissais de cette ville que le panneau bleu à la sortie du périphérique… Mais allons visiter tout de même : ce n’est qu’à 3h de Paris en voiture. On s’arrête miraculeusement devant le centre communautaire qui regroupe également l’école, le Kollel, 4 synagogues, une maison de retraite, etc…
En visitant l’école, nous sommes rapidement tombés sous le charme. Une petite école toute mignonne, allant du Gan au collège, composée de 6 à 8 enfants en moyenne par classe : un cocon idyllique pour nos 4 bambins. Nos enfants étaient jusque-là scolarisés dans des classes de plus de 30 élèves pour deux Morrotes souvent dépassées…
Ce fut la clé de notre départ à Metz : cartons, déménagement, emménagement, nouvel appartement… Je ne vous parle pas des avantages immobiliers et sociaux (alloc’ du Luxembourg, Sécurité sociale) et bien d’autres encore… On profite également des plaisirs de la province : Metz est une ville riche en histoire et très animée contrairement aux préjugés que l’on pourrait avoir.
On s’est vite fait de nouveaux amis : nous sommes invités un shabbat sur trois en moyenne et vice-versa. Enfin, la proximité avec nos Rabbanims permet à toute la famille d’accéder facilement à un Limoud de très haute qualité.
Ce n’est pas notre premier déménagement, mais le sixième en l’espace de 10 ans de mariage. Et on s’est dit, l’autre jour, avec mon épouse que cette fois-ci, on avait vraiment placé la barre haute… ».
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